Bon comme d'habitude j'abandonne mon blog pendant un moment, et je reviens pour faire le point sur tout.
Le point va être long à faire, car pour tout décortiquer il faut du temps, et je vais commencé par le côté "amitié-mon-cul" qui, évidemment, est le plus douloureux à encaisser. Les noms resteront "anonymes", et si jamais quelqu'un que je connais passe par là et qu'il a eu vent de l'histoire ou qu'il est concerné, et bah il saura de quoi je parle, et aura de nouvelles raisons de baver sur mon dos.
Que pensez-vous du fait de donner, d'aider, de s'impliquer, de partager quelque chose avec des gens, de vraiment faire beaucoup pour leur rendre la vie plus facile, plus agréable, et de ne rien avoir en retour? Pas même de la gratitude ou du respect? Moi je trouve ça dégueulasse. Alors pour illustrer ça, voilà la petite histoire:
Dans ma période "je suis perdue au secours", j'ai rencontré un mec, Sh. avec qui j'ai commencé à prendre certaines drogues, pour me lancer un peu là-dedans, car fréquenter le milieu c'est bien, faire comme les autres c'est mieux (ironie, nous y viendrons plus tard). Une drogue en entraînant une autre, et je commence à vraiment apprécier ça, et pendant 1mois je me défonce régulièrement avec ce bonhomme et ses collègues, en me disant que tout cela n'est rien, après tout c'est marrant! Oui ça l'était, mais quand ce "mec" a commencé à me traiter comme une gamine (moi 19ans et lui 31, ça devait clasher, mais au pire on fait ça dans l'intimité, et pas devant tout le monde, on n'est pas là pour exposer ses problèmes), moi j'ai pété un plomb. Imaginez: il fallait que je sois tout le temps chez lui, mais ce n'était pas chez moi, il fallait que je sorte les chiens, mais ce n'était pas les miens, il fallait que je nettoie l'appart, mais je n'y vivais pas. Comment s'en sortir?!
Puis après j'ai pu me droguer sans lui, et pendant une semaine plus personne ne me vis. J'étais dans ma bulle avec mes "amis", ceux avec qui je me défonçais. Oui c'était beau, oui c'était drôle. Super drôle d'emmener les gens chez leur dealer et d'attendre pendant 2h, ou 3h qu'ils aient fini de se percher la gueule, et de les voir revenir avec un grand sourire et même pas un "désolé pour l'attente, j'espère que tu t'es pas trop fait chier". En retour? Rien, pas une miette de reconnaissance, pas un merci, pas un sourire, pas un rabais sur la fume, rien.
Voyant ce manque de respect et de gratitude, je me "détache" un peu du groupe, largue le mec en question, et fait le point. Les parents partent, je suis seule, les gens sont des cons: départ pour le Fest' Bouc vendredi soir, seule, à l'arrache. Ca fait du bien de partir seule, sans personne pour dire: "change de musique", "roule moins vite", "attention!", et tout ça. Ca fait du bien de se sentir libre de tout. Arrivée là-bas, je connaissais déjà du monde, monde que j'avais pas vu depuis longtemps! Du coup j'étais bien, sans tous ces trous du cul qui me faisaient mal et m'ignoraient. Il y a eu une rencontre ce week end là, mais ce n'est pas le moment d'en parler, puisque c'est une autre raison de prise de tête qui va me gâcher la vie dans peu de temps, je le sens.
J'étais donc bien, simplement, sans eux. J'ai donc décidé de rester à mon festival le second soir, et de ne pas emmener mes "amis" en teuf. Je les préviens vers 12h le samedi, et reçoit en réponse des espèces de remarques bidons et égoïstes de la part de trous du cul cramés jusqu'à la moelle qui préfèrent aller se défoncer la gueule plutôt que comprendre que quelqu'un a besoin d'air. C'est donc un: "Merci pour le coup de pute, on avait pris un gros crédit chez notre dealer tu nous mets dans la merde" et un "Merci de la part de tout le monde, à charge de revanche" que j'ai reçu, et un coup de sang qui est monté d'un coup en moi. Comment osent-ils me parler comme ça après tous les efforts que j'ai fait pour eux?
C. c'est le pire, c'est lui là qui depuis 6mois me quémande tout, et moi je lui donne tout! Pendant une semaine il te roule des patins, te dit qu'il t'aime et tout, mais dès qu'il se réveille il dit que ce n'est pas vrai et que tu n'es rien pour lui. Bravo mec, belle maturité j'apprécie.
Ils bavent tous derrière ta gueule, et ils disent eux-mêmes que la drogue c'est mieux que les gens. Alors si on suit leur principe, à quoi bon aider les autres? Si la drogue est mieux que tout, pourquoi ils me reprochent d'être égoïste et de ne pas les emmener?
Parce que moi j'ai pas le droit d'être libre de toute contrainte et de partir ou bon me semble avec ou sans eux?
Ils ont pas compris je crois.. Que l'amitié ça va dans deux sens, et que sur mon front il n'y a pas écrit "connasse".
En continuant sur ma lancée, je peux aussi dire qu'ils n'ont pas peur de foutre les gens dans la merde non plus, parce que se faire péter 4fois pour stup, attendre donc 4jugements qui ne vont pas tarder à arriver, se faire avoir la semaine d'après et ne pas avoir peur, c'est être con. C'est être débile que de retourner "toucher" et recommencer, c'est être idiot d'envoyer des messages qui parlent de drogues à des gens qui, enfin, sont débarrasser de leur problèmes juridiques. Et là je parle pour moi, parce que mes trois ans de contrôle judiciaire sont finis, et que je compte bien en profiter avant de retomber! Alors les connards qui envoient des messages comme ça, moi ça me rend dingue.
Voilà, ça c'est dit, ça c'est fait, et ça fait du bien de l'avoir écrit.
"J'ai commencé à m'éteindre, pour ne pas brûler les autres"
J'ai commencé par un joint, Hélène.