Aze-Arts

Au Hasard des Choses.

Vendredi 13 juillet 2012 à 2:34



Envie de mettre cette musique, elle me met la pèche depuis presque une semaine, je sais pas pourquoi.
J'écoutais vite fait Manu Chao quand j'étais petite, j'm'en rappelle c'était en vacances avec mes parents, à fond dans la voiture, tout le temps. C'était énorme. Maintenant ça me fait penser à mon PC (Plan Cul, ou Prétentieux&Con, au choix) que j'apprécie tant, et auquel je ne veux pas m'attacher +. 
Il m'a appelé aujourd'hui d'ailleurs, l'air de rien, comme si on s'était vu et parlé toute la semaine, comme si il m'avait porté l'attention que je réclamais, comme si c'était "normal" que je sois contente de l'avoir au téléphone.  
Le pauvre, j'ai entendu la déception dans sa voix quand j'ai refusé de lui dire que j'étais contente qu'il vienne. Et moi ça m'a fait sourire ça, de voir que ça le "touchait". Même si au fond il s'en fou, il aime qu'on lui court après, et c'est pas mon style, pas de chance. On verra donc bien demain comment ça se passe, croisons les doigts.

En relisant mon blog, j'me suis rendue compte que j'ai parlé de Toons précédemment, et aussi de mon meilleur ami dans un de mes derniers articles. C'est la même personne, Toons est celui qui a réussi à me faire croire en l'amitié ces derniers mois. Il est le seul "là", vraiment, et moi je suis la seule à être "là", vraiment, pour lui. Alors pour ça aussi, les gens peuvent baver, dire qu'on couche ensemble ou qu'on est en couple, c'est simplement débile. Ce gars-là m'à prouver qu'on pouvait aimer sans toucher, donner et recevoir sans arrière pensée. Il me réconforte et m'apaise, et je l'aime.
Enfin quelqu'un de "vrai"! Mais jusqu'à quel point? Vais-je encore être déçue par la nature humaine ou va-t-il vraiment sortir du lot? 
J'en sais rien, pour le moment il est là, c'est le plus important. 

J'me rends compte que ça fait des mois que j'publie plus rien, et que ce soir je suis inspirée.
Et si j'allais me coucher? 

A bientôt, ou à dans quelques mois, j'en sais rien..

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Vendredi 13 juillet 2012 à 1:59

 A part les potes qui, franchement, gèrent pas vraiment en ce moment, y'a aussi un mec, qui lui non plus, gère pas des masses.

J'me suis encore embarquée dans une histoire qui finira mal, avec un mec trop prétentieux et sûr de lui pour que je puisse être heureuse dans le futur (proche ou lointain, c'est pareil). Alors je recommence à voir la vie "défiler" devant moi, en me disant: "on verra bien". Ce mec super prétentieux et sûr de lui a des raisons de l'être. Il est tout simplement le stéréotype du mec qu'on ne peut qu' "aimer" quand on est une nana facilement impressionnable et naïve. Moi j'essaye de ne pas trop l'être mais le côté: j'suis jeune, j'voyage, j'fais de la guitare et je chante comme un dieu, j'ai même fait du cirque du coup j'sais faire des saltos et en + de tout ça j'ai un corps de rêve est totalement... Déroutant. J'pense aussi que ce côté est très accentué par le fait qu'il est courtisé par pas mal de nanas (oui, dont une ex très, très embarrassante qui était présente lors de notre rencontre), naïves et impressionnables pour la plupart, j'imagine.
 
 
 
Enfin, ce mec a également la chance d'avoir un papa "haut placé" et donc de vivre sa vie dans une maison de fonction tout à fait charmante, sans impôts à payer ou quoi. Il se trimbale avec un joli 806 qui me fait penser à celui que mon parrain avait pour transporté sa petite famille (deux enfants et sa femme), c'est pas intéressant mais c'est vrai, ça m'y fait vraiment penser. Très pratique pour les festivals et tout ça, plus grand qu'une Twingo et au moins on peut faire plein de choses dedans, autres que dormir évidemment.
Je vais copier ce que je vais dire maintenant à ce que mon Ex-Belle Soeur dit dans son "refuge" à elle, mais j'ai l'impression d'être un plan cul, et ça fait peur, parce que si le mec arrive à ne pas s'attacher à son PC, la fille, elle, a souvent + de mal. Surtout avec le nombre de nana qui courent au cul de mon Don Juan à moi, j'suis pas dans la merde pour réussir à le garder. 
Comment on fait pour garder un PC? J'pense qu'il faut réagir comme lui, on joue l'indifférence, et on attend qu'il s'attache à nous malgré lui.  
 
A la différence de mon EBS, qui elle est sûre d'être un PC à ce que j'ai compris, moi je ne suis pas sensé en être un, et c'est ça qui me rend le plus triste dans l'histoire. J'suis sensée être "en couple" là, il est où ce petit con?  

Bon, les potes dorment, le meilleur ami aussi, les parents sont pas là, y'a plus qu'à s'endormir et espérer que demain ça ira mieux..



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Ah oui: j'ai perdu 20kilos, ça y'est.

Vendredi 13 juillet 2012 à 1:38

 

Bon comme d'habitude j'abandonne mon blog pendant un moment, et je reviens pour faire le point sur tout.

Le point va être long à faire, car pour tout décortiquer il faut du temps, et je vais commencé par le côté "amitié-mon-cul" qui, évidemment, est le plus douloureux à encaisser. Les noms resteront "anonymes", et si jamais quelqu'un que je connais passe par là et qu'il a eu vent de l'histoire ou qu'il est concerné, et bah il saura de quoi je parle, et aura de nouvelles raisons de baver sur mon dos.
Que pensez-vous du fait de donner, d'aider, de s'impliquer, de partager quelque chose avec des gens, de vraiment faire beaucoup pour leur rendre la vie plus facile, plus agréable, et de ne rien avoir en retour? Pas même de la gratitude ou du respect? Moi je trouve ça dégueulasse. Alors pour illustrer ça, voilà la petite histoire:

Dans ma période "je suis perdue au secours", j'ai rencontré un mec, Sh. avec qui j'ai commencé à prendre certaines drogues, pour me lancer un peu là-dedans, car fréquenter le milieu c'est bien, faire comme les autres c'est mieux (ironie, nous y viendrons plus tard). Une drogue en entraînant une autre, et  je commence à vraiment apprécier ça, et pendant 1mois je me défonce régulièrement avec ce bonhomme et ses collègues, en me disant que tout cela n'est rien, après tout c'est marrant! Oui ça l'était, mais quand ce "mec" a commencé à me traiter comme une gamine (moi 19ans et lui 31, ça devait clasher, mais au pire on fait ça dans l'intimité, et pas devant tout le monde, on n'est pas là pour exposer ses problèmes), moi j'ai pété un plomb. Imaginez: il fallait que je sois tout le temps chez lui, mais ce n'était pas chez moi, il fallait que je sorte les chiens, mais ce n'était pas les miens, il fallait que je nettoie l'appart, mais je n'y vivais pas. Comment s'en sortir?! 
Puis après j'ai pu me droguer sans lui, et pendant une semaine plus personne ne me vis. J'étais dans ma bulle avec mes "amis", ceux avec qui je me défonçais. Oui c'était beau, oui c'était drôle. Super drôle d'emmener les gens chez leur dealer et d'attendre pendant 2h, ou 3h qu'ils aient fini de se percher la gueule, et de les voir revenir avec un grand sourire et même pas un "désolé pour l'attente, j'espère que tu t'es pas trop fait chier". En retour? Rien, pas une miette de reconnaissance, pas un merci, pas un sourire, pas un rabais sur la fume, rien. 

Voyant ce manque de respect et de gratitude, je me "détache" un peu du groupe, largue le mec en question, et fait le point. Les parents partent, je suis seule, les gens sont des cons: départ pour le Fest' Bouc vendredi soir, seule, à l'arrache. Ca fait du bien de partir seule, sans personne pour dire: "change de musique", "roule moins vite", "attention!", et tout ça. Ca fait du bien de se sentir libre de tout. Arrivée là-bas, je connaissais déjà du monde, monde que j'avais pas vu depuis longtemps! Du coup j'étais bien, sans tous ces trous du cul qui me faisaient mal et m'ignoraient. Il y a eu une rencontre ce week end là, mais ce n'est pas le moment d'en parler, puisque c'est une autre raison de prise de tête qui va me gâcher la vie dans peu de temps, je le sens. 
J'étais donc bien, simplement, sans eux. J'ai donc décidé de rester à mon festival le second soir, et de ne pas emmener mes "amis" en teuf. Je les préviens vers 12h le samedi, et reçoit en réponse des espèces de remarques bidons et égoïstes de la part de trous du cul cramés jusqu'à la moelle qui préfèrent aller se défoncer la gueule plutôt que comprendre que quelqu'un a besoin d'air. C'est donc un:  "Merci pour le coup de pute, on avait pris un gros crédit chez notre dealer tu nous mets dans la merde" et un "Merci de la part de tout le monde, à charge de revanche" que j'ai reçu, et un coup de sang qui est monté d'un coup en moi. Comment osent-ils me parler comme ça après tous les efforts que j'ai fait pour eux?

C. c'est le pire, c'est lui là qui depuis 6mois me quémande tout, et moi je lui donne tout! Pendant une semaine il te roule des patins, te dit qu'il t'aime et tout, mais dès qu'il se réveille il dit que ce n'est pas vrai et que tu n'es rien pour lui. Bravo mec, belle maturité j'apprécie. 
Ils bavent tous derrière ta gueule, et ils disent eux-mêmes que la drogue c'est mieux que les gens. Alors si on suit leur principe, à quoi bon aider les autres? Si la drogue est mieux que tout, pourquoi ils me reprochent d'être égoïste et de ne pas les emmener? 
Parce que moi j'ai pas le droit d'être libre de toute contrainte et de partir ou bon me semble avec ou sans eux? 
Ils ont pas compris je crois.. Que l'amitié ça va dans deux sens, et que sur mon front il n'y a pas écrit "connasse". 

En continuant sur ma lancée, je peux aussi dire qu'ils n'ont pas peur de foutre les gens dans la merde non plus, parce que se faire péter 4fois pour stup, attendre donc 4jugements qui ne vont pas tarder à arriver, se faire avoir la semaine d'après et ne pas avoir peur, c'est être con. C'est être débile que de retourner "toucher" et recommencer, c'est être idiot d'envoyer des messages qui parlent de drogues à des gens qui, enfin, sont débarrasser de leur problèmes juridiques. Et là je parle pour moi, parce que mes trois ans de contrôle judiciaire sont finis, et que je compte bien en profiter avant de retomber! Alors les connards qui envoient des messages comme ça, moi ça me rend dingue.

Voilà, ça c'est dit, ça c'est fait, et ça fait du bien de l'avoir écrit. 

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"J'ai commencé à m'éteindre, pour ne pas brûler les autres"
J'ai commencé par un joint, Hélène.

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